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Les natures mortes s‘inspirent des Bodegòns, terme désignant les natures mortes espagnoles peintes au XVII ième siècle.  Le mot Bodegòn est dérivé des Bodegas espagnols, cellier situé au sous-sol des maisons et où y étaient conservés des aliments.  En Espagne, le Bodega désigne également les tavernes ou l’on servait du vin et divers plats de viandes, poissons et de légumes.

Les techniques des peintures présentées dans ce Blog se veulent anciennes. L’aspect ancien est notamment rendu grâce à l’utilisation d’imprimaturs (première couche de teinte foncée et de couleur naturelle) et de glacis (couche de teinte transparente pour renforcer les ombres). Les fonds sont sombres, sans représentation picturale ou paysagée.

A noter que les aliments emballés représentés dans les tableaux sont d’utilisations courantes de nos jours en France.  J’ai volontairement sélectionné des produits de grande consommation, sans démarche sélective particulière, si ce n’est son emballage (plastique dans la majorité des cas).  Ces emballages à utilisation unique sont jetés après consommation. Ce modèle de consommation est linéaire : je produis, j’achète et je jette.

Les natures mortes ont pour objectif de s’interroger et de mettre en exergue la quantité invraisemblable d’emballages associée à notre mode de consommation moderne.  

Les réalisations de jouets collés sont composés uniquement d'objets donnés au consommateurs.  Ces objets sont gratuits, leur objectif est de fidéliser, récompenser l'acheteur. Une grande partie de ces jouets sont ensuite jetés et à peine utilisés. 

Les tableaux de femmes évoquent l'utilisation des réseaux sociaux et la violence inhérente à son utilisation.

La vache appelle à s'interroger sur le réchauffement climatique. 

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